| Les AngiospermesClassificationSe reporter à un autre de mes sites : Initiation à la botanique MorphologieSe reporter à un autre de mes sites : Initiation à la botanique ReproductionLes organes
reproducteurs Chez les Angiospermes on peut observer une forte
spécialisation des organes reproducteurs, certains
nécessitant l'intervention d'insectes
spécifiques pour la fécondation. Les organes reproducteursC'est à partir d'un bourgeon floral que les
pièces reproductrices vont se former. Les initiums du
bourgeon, qui normalement évoluent en feuilles,
donneront les sépales, les pétales puis les
feuilles carpellaires, qui forment l'ovaire, et
l'androcée.
L'ovule est rattaché au placenta par un funicule. Il contient le sac embryonnaire (équivalent au gamétophyte). A l'intérieur de ce sac, l'unique cellule du sac va se diviser en 4. Des 4 mégaspores formées, seule une survit généralement. Elle se divise par la suite trois fois pour former 8 cellules haploïdes :
Dans 90% des cas l'ovule est en position retourné ou anatrope. Il existe également une position intermédiaire entre la position anatrope et la position droite (orthotrope), c'est la position campylotrope. Les étamines sont constituées d'un filet, où passent les vaisseaux conducteurs, qui porte l'anthère. Chaque anthère est formée de deux loges polliniques unies par le connectif (il s'agit des équivalents des sporanges). Les cellules diploïdes contenues dans ces loges se divisent par méiose pour former les microspores. Ces cellules haploïdes se divisent à leur tour, par mitose, pour former une cellule génératrice et une cellule spermatique. Ces deux cellules sont isolées des autres par une épaisse paroi d'exine et d'intine percée d'orifices. Un tel groupement correspond à un grain de pollen, équivalent du gamétophyte mâle des végétaux inférieurs. A la suite d'un phénomène de dessication, il y a rétraction des parois cellulaires des cellules de l'assise mécanique (tissu situé immédiatement sous l'épiderme). Ce phénomène entraîne une incurvation de la surface de l'anthère vers l'extérieur. Il s'ensuit une déchirure des tissus que l'on appelle fente de déhiscence. Les grains de pollen sortent par cette fente. Quand un grain de pollen s'est fixé sur le
stigmate du gynécée, on observe une
augmentation de volume par absorption d'eau de la cellule
végétative. Le tube pollinique s'allonge alors
à la vitesse moyenne de 3 mm par heure et se fraye un
passage dans le style grâce à une enzyme
détruisant la paroi cellulaire. Il est attiré
vers l'ovule par chimiotactisme. Ce sont les productions des
synergides qui sont responsables de cette attraction. Pour éviter les phénomènes d'autogamie, beaucoup de plantes pratiquent la pollinisation croisée (ou allogamie) :
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