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Interactions de la plante
avec son milieu
La plante face aux
agressions
La plante possède des moyens de défenses,
déjà présents avant l'attaque, mais
sait réagir à une agression selon plusieurs
stratagèmes. Ce sont des molécules produites
par le pathogène, les éliciteurs, qui sont
reconnus par la plante et qui déclenchent chez elles
les réactions de défense. Ces
éliciteurs sont des molécules indispensables
aux organismes pathogènes.
La protection d'abord !
Il s'agit principalement d'une protection structurale. La
cuticule imperméable, la présence de cires sur
cette cuticule favorisent l'écoulement de l'eau et
évite ainsi la germination des spores de champignons
ou de bactéries. L'épaisseur de la paroi
cellulaire constitue également une barrière
physique. Les agresseurs sont obligés de
dépenser de l'énergie à franchir ces
différentes protection. On peut également
noter que la turgescence des cellules exerce une pression
contre la pénétration des micro-organismes.
Pour empêcher la pénétration des
organismes par les blessures, la plante isole la zone
lésée en la compartimentant par la formation
de nouvelles parois plus épaisses, et en produisant
tout autour des molécules toxiques, les
phénols. Enfin la plante essaye de recouvrir
rapidement la zone lésée.
Des substances chimiques préexistantes permettent
également de défendre passivement le
végétal. La plante sécrète des
inhibiteurs et des substances toxiques (phénols,
tanins) à la surface de ses organes (y compris les
racines). Au niveau cellulaire des facteurs essentiels
à la reconnaissance de la plante par les
micro-organismes sont absents. La plante produit
également une enzyme qui attaque la paroi des
champignons, la chitinase.
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