| | Le Système Nerveux
:fonctionnementIntégration
motriceRéflexes d'origine interne- Réflexe
myotatique : Pourquoi un homme évanoui
s'écroule-t-il par terre ? Parce qu'il est
évanoui me direz-vous... Soit ! En fait pour
rester en position debout, de nombreux muscles doivent
êtres actifs (contractés), ce sont les
muscles extenseurs de notre corps. Quand on est
évanoui ces muscles ne sont plus stimulés
et se décontractent : on tombe !
Par réflexe, lorque l'étirement d'un
extenseur muscle augmente, il y a stimulation du muscle
qui va se contracter pour compenser ce début de
fléchissement et maintenir la longueur du muscle.
Le circuit est très simple : le
récepteur fusorial d'un muscle extenseur renseigne
un motoneurone &alpha sur son étirement. Ce
motoneurone est relié à plusieurs fibres
musculaires du même muscle et réagit en
fonction des informations reçues
(fréquences des potentiels d'actions) pour
augmenter la contraction du muscle. Il s'agit dans ce cas
d'un circuit monosynaptique (il n'y a qu'une synapse
intermédiaire, au niveau du motoneurone - on ne
compte pas la plaque motrice), donc très rapide.
En effet la transmission synaptique demande 0,5
milliseconde, donc plus il y a de synapses, plus le
délai de réponse sera long. - Le réflexe myotatique
inverse : Si un muscle se contracte trop fort,
les récepteurs de golgi, situés dans les
tendons vont exciter des interneurones B. Ces
interneurones vont inhiber le motoneurone du muscle
fléchisseur (où est situé le
récepteur) et activer le motoneurone du muscle
extenseur antagoniste pour décontracter le
fléchisseur et éviter un claquage !
- Le réflexe de
flexion : En cas de stimulation forte, en plus
des fibres de type I, les fibres plus fines (II, III)
sont également excitées (en raison d'un
raccordement polysynaptique), on observe alors une
facilitation au niveau du muscle fléchisseur et
une inhibition du muscle extenseur.
Les réflexes d'origine cutanéQuand on se brûle, on retire vivement la main de la
source de chaleur par un mouvement de flexion du bras. C'est
le réflexe ipsilolatéral de flexion. Le
stimulus doit être répété (d'une
certaine durée), il fait intervenir les ARF (fibres
II, III, IV), il y a excitation des motoneurones
fléchisseurs et inhibition des motoneurones
extenseurs. Si le stimulus est très intense (on a mal
même après retrait de la main) on observe un
réflexe d'extension du membre opposé
(réflexe contralatéral d'extension). Dans ce
cas il y a inhibition des fléchisseurs et excitation
des extenseurs du membre opposé. Et si le stimulus
est vraiment très très fort, on peut observer
un effet sur les autres membres paires (les jambes dans le
cas de notre brûlure). Ce sont tous des
réflexes poly-synaptiques. Ainsi plus le stimulus est
fort, plus le nombre fibres en jeu est important. Ces
réactions dépendent de la mise en place
génétique des neurones et sont donc variables
selon l'espèce et surtout selon le mode de
déplacement (marche alternée, par
sauts...). Pour en Savoir plus Les
neurones - La cellule nerveuse et l'influx nerveux,
une simple histoire de charges électriques.REMEDE
- Un regroupement d'étudiants en médecine
et leurs synthèses de cours.
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