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Ce groupe, apparu au Dévonien, a perfectionné l'ovule déjà ébauché chez les Psilophytinées. Actuellement il n'existe que très peu de répresentants. ClassificationSeul le ginkgo biloba et le cyca revoluta sont courant dans nos parcs. Il existe toutefois d'autres espèces plus rares : le Zamia, l'Encephalartos, le Macrozaria et Stangeria MorphologieLes innovations morphologiques sont faibles. Elles concernent principalement les feuilles. Chez le cyca, celle-ci sont encore fortement découpées et rappelle un peu la fronde des fougères. Toutefois l'allure de l'arbre le rapproche des palmiers. Chez le ginkgo on peut enfin parler de feuilles. Celles-ci sont réduites, aplaties, et disposées tout au long des rameaux.
ReproductionL'écaille qui portait les microsporanges chez les
ptéridophytes évolue vers l'étamine.
Les microspores restent en effet dans le microsporange et y
germent. On trouve donc dans cet ancêtre de
l'étamine des prothalles mâles, portant chacun
une anthéridie, qui seront alors
libérés au vent, comme les grains de pollen
actuels. C'est la présence d'une gouttelette de liquide au niveau du micropyle qui permet le déplacement des gamètes depuis l'anthéridie vers l'archégone. L'ovule reste fixé sur la tige et accumule des réserves dans l'endosperme. Après la fécondation il se détache et évolue au sol vers l'embryon. On ne peut pas parler de graine car il n'y a pas d'arrêts de la croissance de l'embryon, et celui-ci ne résiste pas à une période de déshydratation. Comme la plupart des végétaux de l'époque, les espèces sont dioïques. Pour en Savoir plus : Le Monde des Végétaux - Pour tout savoir sur le règne végétal. De belles illustrations. |