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respiration Les volumes respiratoiresMis à part les oiseaux, où tout l'air
inspiré est utilisé dans les échanges,
les vertébrés n'exploitent pas
entièrement l'air de leurs poumons. La capacité totale des poumons humain est d'environ 6
litres d'air. Sur ces 6 litres, plus d'un litre et demi
d'air est perdu pour les échanges. C'est celui qui se
trouve dans les différents conduits respiratoire. Ce
volume est d'ailleurs appelé volume mort. Les 4,5
litres restants correspondent à la capacité
vitale. En fait ils représentent le volume d'air
maximal que l'on peut inspiré puis expiré.
Comme nous ne nous forçons pas souvent à
gonfler nos poumons au maximum, on a défini d'autres
volumes : - le volume courant : c'est la quantité d'air
qui est effectivement renouvelée lors d'un cycle
respiratoire normal (au repos). Sur les 6 litres que
peuvent accepter les poumons, ce volume n'en
représente que 0,5 l !
- Le volume expiratoire de réserve : C'est la
quantité d'air que l'on peut expulser de nos
poumons en forçant l'expiration. Il peut
représenter un volume de 1,2 litres. N'oublions
pas que cette valeur ne tient pas compte du volume mort
qui reste quoiqu'il arrive dans les poumons. L'addition
de ces deux volumes représente ce que contiennent
les poumons avant une inspiration (ou capacité
résiduelle qui équivaut donc à :
1,5+1,2 ="2,7" l).
- Le volume inspiratoire de réserve : C'est la
quantité d'air que l'on doit inhalé pour
que les poumons contiennent leur maximum d'air. Elle peut
représenter jusqu'à 2,8 litres.
En quoi cela est important ? Au repos on ne renouvelle
que 0,5 litre d'air sur les 2,7 litres que contiennent les
poumons (la capacité résiduelle). L'air
inhalé, riche en oxygène, va se diluer
fortement dans l'air des poumons. La pression
d'oxygène va donc baisser tandis que celle du
CO2 y sera plus forte que par rapport à
l'air extérieur. Les échanges avec le sang
seront moins fort. C'est en partie pourquoi les sportifs en pleine action
inspire une grande quantité d'air, afin d'augmenter
la pression d'oxygène dans les alvéoles et de
diminuer celle du CO2. Pour en Savoir plus Physiologie
Animale : Un vrai ouvrage scientifique en ligne ! Non
terminé actuellement.
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