Les Cellules

Les Végétaux

Développement

Nutrition

Les plantes et l'eau

La nutrition minérale

La photosynthèse

Interactions

Les Animaux

 



La Nutrition végétale

 

La photosynthèse

L'autotrophie

Les structures en jeu

Le mécanisme

- la phase claire

la phase obscure

plantes C3

plantes C4

plantes CAM

Utilisation de l'énergie et synthèse de molécules organiques ou phase obscure

Les plantes C4

Ces plantes présentent une particularité anatomique. Au niveau des feuilles on peut observer une organisation des tissus en couronne. Une première couronne de cellule, la gaine, entourent les vaisseaux conducteurs. Une couronne plus externe est formée par les cellules dites du mésophylle.
Les communications entre les cellules du mesophylle et de la gaine sont facilitées par la présence de nombreux plasmodesmes.
L'épiderme est également recouvert d'une cuticule épaisse imperméable.

Dans les cellules du mésophylle le CO2 s'associe au PhosphoEnolPyruvate ou PEP pour former, grâce à l'action d'une enzyme spécifique la PEPcarboxylase, une molécule en C4, l'oxaloacétate. Selon les plantes l'oxaloacétate va suivre des chaînes de réactions différentes mais qui aboutissent toutes au même résultat. Il y a formation d'une molécule de pyruvate dans les cellules de la gaine et libération d'une molécule de CO2 dans les chloroplastes de ces cellules. Le CO2 suit alors le même trajet que chez les plantes C3 grâce à la présence de la rubsico dans ces chloroplastes. Le pyruvate permet de régénérer le PEP dans les cellules du mésophylle mais en consommant une molécule d'ATP.

Le bilan est ici une plus forte consommation d'ATP que chez les plantes C3 : 4 à 5 molécules d'ATP et 2 molécules de NADPH-H+ sont nécessaires pour incorporer une seule molécule de CO2. Mais ce n'est pas un facteur limitant pour la plante car l'ATP est présent en quantité suffisante. De plus le rendement du végétal est beaucoup plus important que chez les plantes C3.
D'une part la PEP a une très forte affinité pour le CO2. En effet celui-ci est présent dans la plante principalement sous forme dissoute (95%), or c'est sous cette forme que la PEPcase accepte le CO2, au contraire de la rubisco qui ne travaille qu'avec du CO2 sous forme gazeuse.
Cette forte affinité permet donc une forte libération de CO2 dans les chloroplastes des cellules de la gaine. La rubisco, en présence de grand nombre de molécule de CO2, n'a plus le temps de fixer d'oxygène, donc la photorespiration est fortement réduite.
Enfin le contact entre la gaine et les vaisseaux conducteurs rend l'exportation des produits formés plus efficace.
La photosynthèse nette est ici de 40 à 60 mg de CO2 fixé par dm2 et par heure, ce qui équivaut à environ 39 tonnes de matières organiques produites par hectare et par an, près du double de la production des plantes C3.

La transpiration des plantes C4 est limitée à 300 grammes d'eau pour un gramme de CO2 assimilé.

suite