| Histoire géologique du globe
Histoire des régions FrançaisesL'influence des mers et des orogènes a été différentes selon les régions. Leur évolution a donc été également différente. Concernant les vieux massifs français (Massif armorician, massif central, Ardennes, Vosges), leur évolution a été décrite en même temps que celle des autres régions mondiales, dans les sections Précambrien et Paléozoïque. Le Bassin ParisienL'histoire du bassin parisien commence avec la soudure de
la Pangée. La chaîne Hercynienne va alors
alimenter en produits détritiques (grès) une
région affectée de fossés
d'effondrements, le futur Bassin de Paris. Mais c'est
l'aplanissement de cette chaîne qui est plus
importante car elle permet les transgressions de la mer
germanique dès le Trias. Le Trias montre des dépôts gréseux, en continuité avec ceux du Permien, puis peu à peu montre une évolution vers une sédimentation marine. A la fin du Trias inférieur, le bassin de Paris est une morne plaine recevant essentiellement des dépôts fluviatiles. Les transgressions marines de la mer Germanique se font alors de plus en plus fréquentes, et la mer s'installe dès le Trias moyen. Après une petite période de confinement où se déposent des évaporites, la mer s'installe de nouveau à la fin du Trias moyen. L'influence des eaux chaudes de l'océan alpin se font de plus en plus grandes. La fin du Trias est marquée par une transgression importante mais très superficielle. Les dépôts sont donc évaporitiques. Mais c'est au Jurassique que la subsidence du bassin
s'accuse en raison de la distension de la pangée et
du poids des sédiments. Ainsi au Jurassique
inférieur (Lias) l'océan alpin est toujours en
relation avec le bassin de Paris et apporte une
sédimentation argilo-gréseuse. C'est au Crétacé inférieur qu'il y a arrêt du régime distentif et émersion du bassin parisien jusqu'à l'Aptien (fin du Crétacé inférieur), il se dépose alors principalement des sables. Le bassin de Paris subit toutefois une transgression depuis les bassins alpins au Sud-Est au Crétacé inférieur (dès le Barrémien) qui ne recouvrira l'ensemble du bassin qu'au début du Crétacé supérieur. La mer Boréale prend le relai de cette transgression du coté Nord. L'influence boréale sera ainsi prédominante jusqu'à l'Eocène. Au début du Crétacé supérieur (Cénomanien) la transgression est maximale. Il se dépose alors les importantes couches de craies, et ce jusqu'au Sénonien où la présence de silex dans la craie indique une influence continentale proche. A la fin du crétacé supérieur il y a donc émersion (jusqu'au Paléocène), c'est un phénomène généralisé que l'on pourrait rapprocher du début de la collision des Pyrénées. Dans la première partie du Cénozoïque, des transgressions locales ont lieu provenant de la Mer du Nord et de l'Atlantique suivies d'un régime lacustre à l'oligocène, tandis que dans la seconde partie, dès le miocène inférieur, c'est un régime totalement continental hormis quelques incursions de la mer en périphérie. Au plio-quaternaire, un important mouvement épiorogénétique positif soulève le bassin de 200 m et provoque le dégagements des plateformes structurales qui seront limitées par les cuestas.
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