| Le sang
Dynamique de la réponse immunitaireLors de la première pénétration d'un antigène dans l'organisme, un certain délai (une quinzaine de jours) est nécessaire à une réponse efficace. C'est la période d'attente pendant laquelle les lymphocytes, possédant le récepteur à l'antigène, se multiplient et se différencient. Pendant ce temps ce sont les éléments de la réponse immunitaire non spécifique qui interviennent. Si l'on regarde le taux d'anticorps plasmatiques, on constate effectivement qu'il ne s'accroit qu'au bout de quinze jours après l'entrée de l'antigène. Les anticorps ne seront produits en grandes quantité qu'au bout d'un mois environ, et pendant 2 à 3 mois ensuite. Au delà de ce temps les plasmocytes se font vieux et dépérissent. Seuls persistent les lymphocytes mémoires. Ceux-ci vont constituer une véritable population apte à réagir dès une nouvelle pénétration de l'antigène. Ainsi lors d'un second contact avec le même antigène la réaction immunitaire spécifique est beaucoup plus rapide. Cette mémoire immunitaire est la base de la
vaccination : on injecte dans un corps sain, des
antigènes non pathogène, la réponse
immunitaire a lieu avec formation la mémoire
immunitaire. Quand le véritable antigène
(pathogène) voudra pénétrer dans le
corps celui-ci sera apte à réagir. Les cellules mémoires vivent au maximum 10 ans. Si
aucun contact avec l'antigène qu'elles reconnaissent
n'a eu lieu, cette mémoire disparaitra avec la mort
des cellules. Cela explique pourquoi il est important de
renouveller ses vaccins. Les germes en cause étant
rares, la mémoire immunitaire peut disparaître
faute de stimulation.
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