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  • Les barrières externes :
    • La peau. Les cellules mortes (kératinocytes) qui tapissent la peau pour former la couche cornée limitent la pénétration des microorganismes. La sudation maintient un milieu acide et à forte pression osmotique à la surface de la peau ce qui permet d'écarter une certaine partie des microorganismes. La sueur possède de plus des anticorps et des substances bactéricides. Les jonctions serrées, qui relient les cellules de l'épithélium entre elles, constituent une troisième étape délicate à franchir. Pour de plus gros agresseurs, les poils et les terminaisons nerveuses de la peau renseignent automatiquement le cerveau sur de possibles agressions !
    • Les muqueuses jouent le même rôle : leurs sécrétions limitent la pénétration de microorganismes. Tout le monde connait les sécrétions nasales, mais il faut aussi tenir compte des sécrétions digestives qui contiennent des substances antibactériennes (le lysozyme) et des anticorps.
      Le suc gastrique, par son acidité, va éliminer un grand nombre d'agresseurs potentiels également.
      La flore intestinale déjà en place va limiter l'apparition d'une nouvelle population bactérienne.
      Les poumons produisent aussi un mucus qui a pour but principal de retenir et d'éliminer les impuretés de l'air. Les nombreux cils qui tapissent cette muqueuse permettent de les rejeter vers l'extérieur. La toux, explusion violente de l'air des poumons, y participe aussi.
      Les larmes de l'oeil contiennent une enzyme antimicrobienne.
  • Les organes lymphoïdes : Près des organes en relation avec le milieu extérieur, existent des ganglions ou des tissus lymphoïdes riches en cellules immunitaires. Ce sont les organes lymphoïdes secondaires (les primaires sont la moelle osseuse et le thymus).
    On trouve ainsi :
    • les amygdales qui surveillent l'entrée du tube digestif et des poumons, la cavité buccale et les trompes d'eustache. Elles produisent des anticorps (IgA) qui entrent dans la composition des différentes sécrétions ou mucus.
    • Les plaques de Peyer. Ce sont des formations situées dans les villositées de l'intestin grêle.
    • La rate surveille le sang. Son rôle principal est de stocker le sang veineux (pulpe rouge). Elle possède également des ilôts de tissus lymphoïdes (pulpe blanche) situés autour de sinus veineux (partie de vaisseau élargie). Les phagocytes présents nettoyent le sang des cellules mortes ou anormales mais ils capturent aussi les antigènes qui circulent.
    • Les ganglions lymphatiques. Situés sur le trajet des vaisseaux lymphatiques, ils sont également richement vascularisés par des artèrioles et des veinules. On trouve plus particulièrement les ganglions lymphatiques au niveau des articulations des membres et au niveau du ventre. Ces ganglions possèdent une certaine organisation : Dans leur zone corticale se trouvent uniquement des lymphocytes B, dans la zone médullaire, ce sont des macrophages et des lymphocytes. Dans la partie intermédiaire on repère en plus des cellules interdigitées. Les ganglions, par leur position et leur composition, jouent le rôle d'un véritable filtre à antigène. C'est d'ailleurs à leur niveau qu'ont lieu la plupart des batailles !

Pour en Savoir plus

Physiologie Animale : Un vrai ouvrage scientifique en ligne ! Non terminé actuellement.

Immunologie : Un support de cours de Maîtrise.

KA : Très bien présenté et contenu varié sur la génétique et l'immunité.

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