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La dérive des continents

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Expansion océanique

Disparition des océans

Les zones de subduction

Les zones de collision

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Le moteur de la tectonique des plaques

Disparition des océans

Chaque année les lithosphères océanique s'agrandissent de quelques centimètres, il y a environ 3,5 km2 de surface créée par an. Or la terre n'augmente pas de volume; donc la surface créée d'un coté disparaît d'un autre. Les zones de ces disparitions constituent l'autre frontière des plaques lithosphériques. Il en existe deux types, mais ils dépendent tout les deux de mouvements de compressions entre deux plaques voisines.

Les zones de subduction

La croûte océanique est de plus en dense au fur et à mesure de son refroidissement. Plus on s'éloigne de la dorsale, plus elle sera dense. Il peut arriver un moment où sous son propre poids elle cède et s'enfonce dans le manteau. Une croûte océanique âgée peut aussi céder lors de la rencontre avec une croûte continentale. C'est la subduction.
Les croûtes continentales, beaucoup moins dense, se comportent comme un bouchon en liège sur l'eau, et ne s'enfoncent donc pas. Cela explique la différence d'âge moyen entre croûte océanique (60 millions d'années) et croûte continentale (1,3 milliards d'années). Généralement, c'est la présence d'un continent qui provoque la subduction d'une lithosphère océanique. Mais il peut arriver que la lithophère cède avant de rencontrer un continent, il y a donc une subduction d'une lithosphère océanique sous une lithosphère océanique. Il est également possible, qu'au lieu de subducter immédiatement, un morceau de lithosphère océanique recouvre la bordure du continent. c'est ce que l'on appelle une obduction. C'est par ce phénomène que certaines ophiolites nous sont parvenues. De telles structures montrent un métamorphisme à basse température (car il est peu profond) mais à haute pression.

La flexure de la croûte subductée est à l'origine de la fosse océanique. Les sédiments, peu dense, ne s'enfoncent pas et s'empilent contre la croûte continentale pour forme un prisme d'accrétion. La descente de la lithosphère exerce une traction sur le reste de la plaque. Ainsi une plaque est poussée au niveau de la dorsale et tirée au niveau des zones de subduction. EN profondeur la plaque subductée subit un métamorphisme haute température et haute pression.

Les foyers des séismes qui accompagnent cette descente montrent qu'ils sont de plus en plus profonds au fur et à mesure que l'on se rapproche du continent. Ce plan incliné, dit plan de Benioff, peut être légerement en pente (10 à 20°) ou au contraire fortement pentu (jusqu'à 90°). Selon l'inclinaison l'activité tectonique sur le continent sus-jacent sera différente : peu de magmatisme mais beaucoup de structures de compression dans le premier cas (comme les andes péruviennes), ou beaucoup de magmatisme, et même du volcanisme (de type andésitique), ainsi que des structures de distension (comme dans les andes boliviennes) dans le second cas. Les arcs insulaires, sédimentaires ou volcaniques, sont en relation avec ce type de subduction.

Vers 700 km, l'absence de séismes indiquerait l'intégration compléte de la lithosphère subductée au manteau.

Pour en Savoir plus

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